L'Escale, canton de Château-Arnoux, arrondissement de Digne-les-Bains, est un village assis au pied de la pente occidentale de la montagne du Ruth, sur la rive gauche de la Durance, à une altitude moyenne de 450 m.
Le territoire de L'Escale est relativement étendu et diversifié.
Une belle plaine agricole s'étend depuis le village jusqu'aux portes de Malijai, enclavée entre la Durance et la Bléone.
A l'est, de vastes massifs boisés sont peuplés de chênes et de hêtres qui partent à l'assaut des crêtes culminant à 1200 m.
Les flancs des collines sont striés de graves et de lits de torrents qui se jettent dans la Durance. Notamment au Nord celui dit de "Pierre taillée" qui sépare la commune du terroir de Volonne.
A l'ouest, le village est borné sur toute sa longueur par un lac artificiel mis en eau au début des années 60.
Cette grande masse d'eau et son exposition donnent à L'Escale son climat particulièrement tempéré et sa douceur de vivre.
Superficie de la commune : 2036 hectares Nombre d'habitants : 1480 en 2023 (en constante augmentation)
Le territoire de L'Escale est relativement étendu et diversifié.
Une belle plaine agricole s'étend depuis le village jusqu'aux portes de Malijai, enclavée entre la Durance et la Bléone.
A l'est, de vastes massifs boisés sont peuplés de chênes et de hêtres qui partent à l'assaut des crêtes culminant à 1200 m.
Les flancs des collines sont striés de graves et de lits de torrents qui se jettent dans la Durance. Notamment au Nord celui dit de "Pierre taillée" qui sépare la commune du terroir de Volonne.
A l'ouest, le village est borné sur toute sa longueur par un lac artificiel mis en eau au début des années 60.
Cette grande masse d'eau et son exposition donnent à L'Escale son climat particulièrement tempéré et sa douceur de vivre.
Superficie de la commune : 2036 hectares Nombre d'habitants : 1480 en 2023 (en constante augmentation)
Situation
Le village de L'Escale est situé dans la vallée de la Durance, sur la route reliant Digne-les-bains à Sisteron.
Principales distances : Marseille 130 km / Avignon 140 km / Nice 180 km / Lyon 260 km / Paris 730 km / Grenoble 160 km
> Voir le village de L'Escale sur Géoportail
Principales distances : Marseille 130 km / Avignon 140 km / Nice 180 km / Lyon 260 km / Paris 730 km / Grenoble 160 km
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L'Escale en balade - Émissions de radio sur Fréquence Mistral
Balade audio au cœur du village de L'Escale et rencontre avec les habitants et les initiatives de cette belle commune.
UN PEU D'HISTOIRE
L'Escale au fil des siècles
Le carrefour Durance-Bléone était déjà peuplé durant la Préhistoire.
Dès l'Antiquité et durant le Moyen Âge, la Durance étant navigable, une intense activité animait cette rivière.
De nombreux bateaux descendaient son cours et le remontaient par halage. Les radeliers descendaient le bois des forêts du Dauphiné et les Grecs de Marseille commerçaient volontiers avec les village celtes de l'intérieur.
L'Escale (Le Bourguet) était un important port fluvial à l'époque gallo-romaine. Une escale à mi-parcours entre Embrun et le Rhône. D'où vraisemblablement l'origine de son nom.
Le village se développa ensuite sur le coteau de Vière puis, plus au sud, en plaine, autour du prieuré de Mandanoïs fondé au 9e siècle.
Au 16e siècle, les Escalais ont commencé à quitté le coteau de Vière et leur église dédiée à St Michel pour fonder autour de l'ancienne église priorale Notre Dame de Mandanoïs, devenue leur nouvelle église paroissiale, plusieurs petits hameaux, assez proches les uns des autres, portant généralement des noms de famille.
La route de Sisteron à Digne, voie Salinienne ouverte par les Romains, qui traverse le village de l'Escale était une voie de communication de première importance jusqu'en 1837. C'est-à-dire jusqu'à ce que l'on construise le pont de Château-Arnoux et la voie en rive droite de la Durance.
C'est bien entendu cette route qu'emprunta Napoléon 1er lors de son retour de l'île d'Elbe le 5 mars 1815.
Plus récemment, en 1961, la construction du pont-barrage et la mise en eau du lac ont un peu bouleversé le paysage et apporté une embellie touristique.
Le saviez-vous ?
L'Escale offre la particularité de s'être émancipée de la sujétion seigneuriale bien avant l'abolition des privilèges en août 1789. Les Escalais avaient racheté leurs droits à leurs seigneurs dès 1738.
Dès l'Antiquité et durant le Moyen Âge, la Durance étant navigable, une intense activité animait cette rivière.
De nombreux bateaux descendaient son cours et le remontaient par halage. Les radeliers descendaient le bois des forêts du Dauphiné et les Grecs de Marseille commerçaient volontiers avec les village celtes de l'intérieur.
L'Escale (Le Bourguet) était un important port fluvial à l'époque gallo-romaine. Une escale à mi-parcours entre Embrun et le Rhône. D'où vraisemblablement l'origine de son nom.
Le village se développa ensuite sur le coteau de Vière puis, plus au sud, en plaine, autour du prieuré de Mandanoïs fondé au 9e siècle.
Au 16e siècle, les Escalais ont commencé à quitté le coteau de Vière et leur église dédiée à St Michel pour fonder autour de l'ancienne église priorale Notre Dame de Mandanoïs, devenue leur nouvelle église paroissiale, plusieurs petits hameaux, assez proches les uns des autres, portant généralement des noms de famille.
La route de Sisteron à Digne, voie Salinienne ouverte par les Romains, qui traverse le village de l'Escale était une voie de communication de première importance jusqu'en 1837. C'est-à-dire jusqu'à ce que l'on construise le pont de Château-Arnoux et la voie en rive droite de la Durance.
C'est bien entendu cette route qu'emprunta Napoléon 1er lors de son retour de l'île d'Elbe le 5 mars 1815.
Plus récemment, en 1961, la construction du pont-barrage et la mise en eau du lac ont un peu bouleversé le paysage et apporté une embellie touristique.
Le saviez-vous ?
L'Escale offre la particularité de s'être émancipée de la sujétion seigneuriale bien avant l'abolition des privilèges en août 1789. Les Escalais avaient racheté leurs droits à leurs seigneurs dès 1738.
Le Bourguet : port fluvial
Situé à 1 km au Nord du centre du village, le long de la Durance, Le Bourguet a constitué un centre d'habitations et de transit important au temps de la domination romaine.
Des campagnes de fouilles au 19e siècle et plus récemment en 1960, (avant que le site ne soit englouti par la mise en eau du lac artificiel) ont mis au jour une multitude d'objets et d'instruments spécifiques aux époques préhistorique, celtique et gallo-romaine (éléments d'architecture, monnaies, céramiques, objets...) Le site a notamment livré la série la plus importante de bronzes antiques (statuettes et bustes) découverts en Haute-Provence. Ces pièces sont aujourd'hui détenues par des musées (Riez, Avignon...) et collectionneurs privés.
Le Bourguet fut habité par intermittence jusqu'au 5e siècle avant que l'insécurité grandissante n'amène les habitants à s'installer dans le village fortifié de Vière.
Des campagnes de fouilles au 19e siècle et plus récemment en 1960, (avant que le site ne soit englouti par la mise en eau du lac artificiel) ont mis au jour une multitude d'objets et d'instruments spécifiques aux époques préhistorique, celtique et gallo-romaine (éléments d'architecture, monnaies, céramiques, objets...) Le site a notamment livré la série la plus importante de bronzes antiques (statuettes et bustes) découverts en Haute-Provence. Ces pièces sont aujourd'hui détenues par des musées (Riez, Avignon...) et collectionneurs privés.
Le Bourguet fut habité par intermittence jusqu'au 5e siècle avant que l'insécurité grandissante n'amène les habitants à s'installer dans le village fortifié de Vière.
10 hameaux ont formé le territoire actuel de la commune
Le hameau de Vière : c'est l'ancien village, aujourd'hui en ruines sur un coteau au Nord, à 1 km du centre. Anciennement fortifié, il est situé sur un emplacement stratégique au-dessus de la Durance.
Le hameau des Cléments : autre hameau très ancien situé autour de la chapelle du même nom et de la fontaine. Il doit son nom à une famille qui l'habitait au 15e siècle.
Le hameau de Moriez : on y domine la commune et la vallée de la Durance, mais...attention, ça grimpe !
Le hameau de la Pause : tire son nom du fait qu'on y faisait une halte ou qu'on y prenait son repas en venant de Coulayes le 1er dimanche de mai après avoir parcouru en procession une partie du territoire.
Le hameau des Girauds : ce hameau est un peu isolé de l'autre côté du vallon des Graves si redoutable par temps d'orage. Il tire son nom des familles qui l'occupaient jadis. Situé au pied de la montagne de la Coste, son exposition au soleil couchant le rend très agréable.
Le hameau de l'Hôte tire son nom de la grande auberge où se percevaient les droits de leyde, passage et pulvérage et où résidait l'hôte chargé de les percevoir au nom du seigneur des lieux. Ce hameau est traversé par la Route Napoléon, autrefois chemin royal. L'église paroissiale N-D de Mandanois est située au centre de ce hameau.
Le hameau d'Avril : la famille du même nom l'occupait entièrement autrefois. Jusqu'au milieu du siècle dernier, la fontaine du hameau était alimentée par une source.
Le hameau de Morizi : c'est le passage pour accéder au vieux village. Son nom vient d'une fontaine qui ne coule qu'à certaines époques de l'année et que les habitants nommaient "La Marino", probablement parce qu'elle a un débit plus considérable quand souffle le vent du midi que les anciens appelaient "Lou Marin".
Le hameau des Chemins : par sa situation géographique, il était le point de rencontre des routes arrivant de la plupart des hameaux environnants.
Le hameau de Coulayès, situé à 1,5 km du centre du bourg est placé au centre d'une faille circulaire entourée de barres rocheuses abruptes. C'était un village à part entière qui, au début du siècle dernier, comptait une cinquantaine d'âmes, plusieurs sources, des terres fertiles, un four et une chapelle dédiée à Sainte-Anne. Son nom vient du patois local "coullanche", quelque chose qui coule.
Le hameau des Cléments : autre hameau très ancien situé autour de la chapelle du même nom et de la fontaine. Il doit son nom à une famille qui l'habitait au 15e siècle.
Le hameau de Moriez : on y domine la commune et la vallée de la Durance, mais...attention, ça grimpe !
Le hameau de la Pause : tire son nom du fait qu'on y faisait une halte ou qu'on y prenait son repas en venant de Coulayes le 1er dimanche de mai après avoir parcouru en procession une partie du territoire.
Le hameau des Girauds : ce hameau est un peu isolé de l'autre côté du vallon des Graves si redoutable par temps d'orage. Il tire son nom des familles qui l'occupaient jadis. Situé au pied de la montagne de la Coste, son exposition au soleil couchant le rend très agréable.
Le hameau de l'Hôte tire son nom de la grande auberge où se percevaient les droits de leyde, passage et pulvérage et où résidait l'hôte chargé de les percevoir au nom du seigneur des lieux. Ce hameau est traversé par la Route Napoléon, autrefois chemin royal. L'église paroissiale N-D de Mandanois est située au centre de ce hameau.
Le hameau d'Avril : la famille du même nom l'occupait entièrement autrefois. Jusqu'au milieu du siècle dernier, la fontaine du hameau était alimentée par une source.
Le hameau de Morizi : c'est le passage pour accéder au vieux village. Son nom vient d'une fontaine qui ne coule qu'à certaines époques de l'année et que les habitants nommaient "La Marino", probablement parce qu'elle a un débit plus considérable quand souffle le vent du midi que les anciens appelaient "Lou Marin".
Le hameau des Chemins : par sa situation géographique, il était le point de rencontre des routes arrivant de la plupart des hameaux environnants.
Le hameau de Coulayès, situé à 1,5 km du centre du bourg est placé au centre d'une faille circulaire entourée de barres rocheuses abruptes. C'était un village à part entière qui, au début du siècle dernier, comptait une cinquantaine d'âmes, plusieurs sources, des terres fertiles, un four et une chapelle dédiée à Sainte-Anne. Son nom vient du patois local "coullanche", quelque chose qui coule.
Un patrimoine à découvrir
L'église paroissiale ND de Mandanois, construite en 1854, incarne parfaitement l'art religieux du 19e siècle. On y trouve aussi un autel-cippe cubique et un bas relief paléo-chrétien qui viennent de l'ancienne chapelle détruite.
Les ruines de l'ancien village de Vière ont été récemment consolidées (vue panoramique, aire de battage...)
Un pigeonnier, isolé, datant du milieu du 19e s. a fait l'objet d'une restauration à l'original par l'association "Alpes de Lumière".
Au hameau des Cléments, la chapelle de l'Immaculée Conception qui date de 1870 est utilisée par l'école de peinture.
Et juste en face, vous ne pouvez pas manquer la fontaine et le lavoir.
Les ruines de l'ancien village de Vière ont été récemment consolidées (vue panoramique, aire de battage...)
Un pigeonnier, isolé, datant du milieu du 19e s. a fait l'objet d'une restauration à l'original par l'association "Alpes de Lumière".
Au hameau des Cléments, la chapelle de l'Immaculée Conception qui date de 1870 est utilisée par l'école de peinture.
Et juste en face, vous ne pouvez pas manquer la fontaine et le lavoir.
Pour en savoir +
Site de L'Office de Tourisme du Val de Durance à Château-Arnoux
On y trouve : un livre sur "Le patrimoine, histoires et visites en Moyenne Durance"(sous la direction de C. Maurel) et un dépliant gratuit "A la découverte de L'Escale".
Site de la Médiathèque Louis Joseph à Château-Arnoux
Site des Archives Départementales à Digne les bains.
Site de l'association Alpes de Lumière à Forcalquier.
Site de La Route Napoléon
Histoire de L'Escale de l'abbé Maurel, édité en 1893, réédité en 2005 (une référence pour les passionnés d'histoire !). Ce livre peut-être consulté à l'Office de Tourisme et à la Médiathèque.
Bilan des fouilles gallo-romaines du Bourguet de Raymond Moulin dans les Annales de Haute-Provence n°238
On y trouve : un livre sur "Le patrimoine, histoires et visites en Moyenne Durance"(sous la direction de C. Maurel) et un dépliant gratuit "A la découverte de L'Escale".
Site de la Médiathèque Louis Joseph à Château-Arnoux
Site des Archives Départementales à Digne les bains.
Site de l'association Alpes de Lumière à Forcalquier.
Site de La Route Napoléon
Histoire de L'Escale de l'abbé Maurel, édité en 1893, réédité en 2005 (une référence pour les passionnés d'histoire !). Ce livre peut-être consulté à l'Office de Tourisme et à la Médiathèque.
Bilan des fouilles gallo-romaines du Bourguet de Raymond Moulin dans les Annales de Haute-Provence n°238